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L’âme de l’ostéopathie

9782876715592

Neuf

Réflexions classiques et contemporaines sur le sens de la vie et leur intérêt pour la santé.

  • Editeur : Editions Frison-Roche
  • Auteur(s) : Elliott Coues, Herbert Hoffman, Zachary Comeaux
  • Parution : 11 octobre 2012
  • Edition : 1ère édition
  • Intérieur : Noir & blanc
  • Support(s) : Livre
  • Langues : Français
  • EAN13 (Livre) : 9782876715592

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Andrew Taylor Still, Elliott Coues, Herbert Hoffman Ils sont tous les trois médecins. Ils ont quasiment vécu à la même époque, ils ont publié et se sont exprimé devant des sociétés savantes dans des termes et sur des sujets où l’on trouve de nombreuses concordances.

Ont-ils été en contact ? Se sont-ils lu ? Quelle part d’influences ou d’emprunts peut-on retrouver dans les différents textes qu’ils ont publiés ?

Le fondateur de l’ostéopathie, Andrew Taylor Still (1828- 1917), est en effet contemporain d’Elliott Coues (1842-1899) qui a publié en 1882 “Biogène : une spéculation sur l’origine et la nature de la vie” (ce terme se retrouvera dans “Philosophie et principes mécaniques de l’ostéopathie” (1892)) et a inspiré Herbert Hoffman (1878-1954) qui publiera “L’ostéopathie ésotérique” en 1908, texte dans lequel on retrouve des influences de l’occultisme oriental du yogi Ramacharaka.

Ce sont ces deux textes que nous présentons ici, traduits et annotés par Pierre Tricot et Emmanuel Piquemal. Parce que l’ostéopathie a primitivement et durablement interrogé la possibilité pour les sciences médicales de bénéficier d’une double approche - traditionnelle et alternative - le texte moderne de Zachary Comeaux (D.O.) semble faire écho à une recherche qui n’a pas de fin puisqu’elle examine des postulats épistémologiques et métaphysiques.

Faisant autant appel aux scientifiques qu’aux philosophes, Zachary Comeaux interroge les limites de la science et ne veut pas se satisfaire du conditionnement qu’elle impose quand on dit qu’il n’y a de science que du mesurable.

Pour lui, la réflexion doit s’enrichir des oppositions entre matérialisme et vitalisme, ou entre une simple vision matérialiste et la nature d’un être vivant. “Chaque cellule possède un Esprit”.

Des processus vivants échappent au modèle scientifique dominant et ce “résidu” dont parle Karl Popper, n’est-ce pas ce que recherche l’ostéopathe ou le simple penseur quand il accepte de se “dé-conditionner” ?

Pour l’ostéopathe, comme dans tout l’art médical, chaque patient est une histoire à lui tout seul et il faut être très réservé sur la médecine prédictive et chercher à inverser la situation en trouvant “ce qui n’est pas naturel pour le ramener vers le naturel” (A.T. Still).

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